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5 mois d'une havraise à Dalian, Chine

6 juin 2011

Chengdu –Xi’an part 5

Cette journée se résume très vite : grasse matinée et retour vers Dalian. En fait, il n’y avait plus grand-chose à faire à Xi’an, peut être le musée du Shaanxi, mais il était fermé le lundi. Donc j’ai préféré faire une grasse matinée car j’étais fatiguée. Je sais que ce n’est pas très conventionnel, car quand on est en visite, on visite. Mais visiblement, j’avais vu tout ce qu’il y avait d’intéressant dans la ville la veille. Peut-être qu’il y aurait eu d’autres choses à voir en dehors de la ville, mais n’ayant qu’une matinée, c’était risqué niveau timing. Vers 12h, je suis allée direction la navette pour l’aéroport. Je n’ai pas payé car la dame m’a visiblement oublié (25yuans d’économisé). A l’aéroport, comme je n’ai pas eu le temps de manger avant, je me suis pris une soupe aux pâtes – bœuf (je m’en suis encore foutu partout, ca éclabousse !) pour 66yuans, alors que c’est un plat qui coute normalement 25yuans maximum en ville. Mon avion… a eu du retard !! Pas au départ, mais durant l’escale, une bonne heure. Je n’ai pas compris pourquoi. Mais je suis quand même arrivée à Dalian !! Il était 19h30, donc je suis directement partie en taxi vers la maison pour aller manger. La soirée, c’était tri des photos et dodo pas trop tard.
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6 juin 2011

Chengdu –Xi’an part 4

Le dimanche, j’avais prévu de faire l’armée de soldats en terre cuite. Je suis donc allée tout au nord de la ville en bus, pour prendre un car vers le site, qui se situe à une heure de route environ. Arrivée sur place, et après avoir cherché un petit quart d’heure où étaient les bus, j’ai trouvé. J’ai également trouvé une file d’attente énorme. Il m’a donc fallu faire la queue comme tout le monde, mais les bus s’enchainaient donc cela n’a pris qu’une demi-heure avant que je puisse monter dans un car. De plus, je n’étais pas arrivée trop tard (9h30), car quand je regardais derrière moi, la queue se rallongeait à vue d’œil. Tout le monde n’allait pas au site de l’armée, ouf, car les cars desservent également d’autres endroits très touristiques, dont le mont Huashan, la plus haute de 5 montagnes taôistes de Chine (beaucoup de Pélerins donc). Arrivée sur le site de l’armée, j’ai pris mon billet (moitié prix, c’est sympa la vie étudiante), et j’ai soigneusement écouté mon routard. Car tout le monde commence la visite avec le bâtiment en face de l’entrée, c’est-à-dire la fosse n°1 la plus impressionnante. Or, mon routard me disait de la faire en dernier car sinon les autres bâtiments seraient décevants. J’ai donc suivi leur précieux conseils, et j’ai commencé par un musée, vu deux chars de 4 chevaux, retrouvés près de la tombe de l’empereur Qin. Je me suis ensuite dirigée vers la fosse n°2 où l’on voit quelques chevaux et des soldats plus ou moins en bon état sur le site archéologique. La fosse n°3 est assez similaire. Ces deux fosses ne sont pas très grandes. Et enfin, il y a la fosse n°1, la plus grande et la plus impressionnante car c’est la que l’on voit tous les soldats sur pieds comme ils l’étaient pendant la création de cette armée. C’est aussi là qu’il y a le plus de monde… Pour conclure avec ce site, je dois dire que cela n’est pas aussi impressionnant qu’on le pense, et je comprends pourquoi. En fait, dès qu’on parle d’aller en Chine, on nous dit : Pékin, Shanghai et Xi’an pour l’armée de soldats. Si c’est au programme, c’est qu’on pense que cela doit être exceptionnel. Mais pas tant que ça finalement, donc, en s’attendant tellement à monts et merveilles, on est un petit peu déçu. C’est vrai qu’on est en hauteur vis-à-vis des soldats enfouis dans la terre, donc on ne les voit pas très bien parfois (luminosité), et ils sont loin. Et puis, pour les plus blasés, on peut se dire : « ce ne sont que des soldats en terre ». Le côté exceptionnel réside dans la folie des grandeurs du créateur et premier empereur de la Chine unifiée il y a 22siècles, et de se dire que cela a résisté aux pillages peu de temps après la construction et au temps (presque 3000 ans) – même si beaucoup de soldats sont retrouvés en milles morceaux et nécessite un long travail de rénovation. Je suis partie du site vers 14h30, et j’ai donc repris le bus vers Xi’an pour voir un petit peu la ville. Je suis retournée dans le sud de la ville pour voir la forêt des stèles. Il s’agit d’un musée où il y a beaucoup de stèles en pierre plus ou moins anciennes (de 206 avant JC à 1911), et sur lesquelles sont inscrits des caractères chinois. Il y a donc peu d’intérêt pour les étrangers, car on ne peut juste voir, mais rien comprendre. C’est quand même intéressant. Il y a également un petit musée avec des sculptures (rhinocéros, lion, tombes, portes de tombes…), et un autre avec des sculptures de bouddhas, en pierre pour la plupart. Je suis ensuite allée dans le quartier Hui (musulman) ; des rues assez traditionnelles avec beaucoup de boutiques et de restaurants. Elle est donc très touristique. J’ai été voir la mosquée, assez mignonne, et originale car elle est dans un style chinois, mais avec des écritures arabes. Après avoir mangé dans un des restaurants (riz et brochettes de viande), je suis rentrée. J’ai sympathisé à l’hôtel avec un américain de mon âge à peu près, vivant dans le Hubei (centre de la Chine). On a bien papoté, et ensuite je suis allée dans ma bouillotte pour dormir.
5 juin 2011

Chengdu –Xi’an part 3

P1020683Le samedi, je suis allée voir les pandas !! Il m’a fallu traverser la ville du sud au nord et cela m’a pris une heure trente et deux bus. Mais j’étais contente de voir à l’arrivée qu’il n’y avait pas beaucoup de monde sur le site. Il y a tout d’abord un musée sur les pandas, comment il vit, ce qu’il mange, le pourquoi ils ont du mal à se reproduire (problème sexuel physique des deux côtés) et ce que fait ce centre de recherche pour les préserver. J’ai ensuite vu mes premiers pandas, ils sont adorables. Ils mangeaient leurs bambous. Ils sont sur les fesses, les pattes en avant et les mangent avec « les mains », et ça grignote... Le troisième panda dormait… sur des rochers comme une crêpe ! Ce sont leurs principales activités : manger et dormir. Mais j’en ai aussi vu deux se chamailler, ils jouaient en se battant. C’était rigolo, ils couinent à moitié.
Après avoir vu ces superbes pandas pendant la matinée, j’ai mangé dans un petit restaurant du zoo à 20yuans (enfin un prix raisonnable). J’ai repris ensuite deux bus pour aller au musée de Jinsha à l’extérieur est de la ville. Le musée est un site archéologique découvert en 2001 qui relate la civilisation Shu, civilisation méconnue mais évoquée durant la dynastie Qin (il y a 3000ans). C’était une civilisation très avancée pour son temps utilisant le bronze et l’or. Il y a également des vestiges de tombes et de maisons. Le musée se découpe en deux parties : la première partie consiste à marcher dans le site archéologique (aménagé) où l’on voit ce qui a été déterré et où (emplacement de numéros). Les objets déterrés sont entreposés dans le musée dans un deuxième bâtiment. C’est un musée très moderne et très bien pensé. Il est entouré d’un très beau parc où l’on peut faire de belles balades. Ayant beaucoup à faire encore, je n’y ai pas passé de temps. J’ai passé deux heures en tout dans le musée.
Vers 17h, je voulais aller à Wuhouci car c’est là que se situe mon hôtel et je voulais récupérer mes affaires (mon gros sac), mais il y a aussi à cet endroit un temple dédié à Wu, un monsieur important pendant les guerres anciennes. Juste à côté de ce temple, il y a une rue typique chinoise, reconstruite. Je me suis donc promenée dans le jardin – temple, assez sympa mais du déjà vu pour le style ; et ensuite je me suis baladée dans Jinlu, la rue traditionnelle. La rue est sympa, mais ultra touristique et ultra commerciale. Vers 19h30, je suis allée récupérer mes affaires à l’hôtel et j’ai pris le bus en direction de l’hôtel où s’arrête la navette vers l’aéroport. Arrivée à l’aéroport, mon avion… a eu du retard (quelle surprise !). Je suis arrivée à minuit à Xi’an, 45 minutes environ après l’heure initiale. En papotant avec mon voisin d’avion, j’ai appris qu’il y avait encore des navettes entre l’aéroport et la ville, alors que mon routard disait que cela s’arrêtait à 19h30 (en fait, il y en a jusqu’au dernier avion de la nuit). J’étais soulagée, car l’aéroport est à une heure de la ville, et cela m’aurait couté 100 yuans au moins en taxi, très cher donc. Mais avec la navette, je n’ai payé que 25yuans. J’ai donc pris le bus avec mon voisin d’avion, et il m’a emmené en taxi jusqu’à mon hôtel. Heureusement que j’avais appelé avant, car le premier hôtel où je voulais dormir était complet, et dans celui-là ne restait que peu de places. J’ai dormi dans un dortoir sans fenêtre et sans clim, dont deux ventilos marchaient 24/24. Sachant qu’il faisait 28 degrés quand je suis arrivée à l’aéroport à minuit, je vous laisse deviner la chaleur de la nuit…

4 juin 2011

Chengdu –Xi’an part 2

P1020549

Je me suis levée à 8h30 pour partir à 9h vers la gare routière car je voulais prendre le car vers Leshan. Sur la carte de la ville, cela n’était pas loin, mais j’ai marché une bonne heure car je me suis perdue. Je suis allée vers le sud à un moment donné, alors qu’il me fallait aller à l’est. Mais j’ai fini par trouver. J’ai donc pris mon billet et 2h30 de route se sont ensuivies. Normalement, il n’y a que deux heures de route, mais nous avons eu des bouchons car une voiture à complètement cramée sur l’autoroute. Quand nous sommes passés, il y avait de la mousse (qui éteint le feu) partout. Arrivée à Leshan, il m’a fallu prendre le bus pour arriver à destination : le grand bouddha dit Dafo.

Au début de la visite, j’ai rencontré un chinois sourd ; il avait certainement vu mes appareils. Donc, nous avons fait le bouddha ensemble, on prenait chacun les photos pour l’autre. La contrainte, c’est qu’il visitait vraiment vite donc je ne me suis pas trop posée devant le bouddha ni rien. Alors qu’il repartait vers l’entrée, mon routard me disait qu’il y avait encore pas mal de choses à voir, alors j’ai continué seule ma visite pour voir un beau pont allant vers l’autre pan de montagne, un village de pécheurs reconstruit (et très commercial) et un temple sur l’autre rive.

Il était 17h quand j’ai fini de visité, et je savais qu’il n’y avait plus de car vers Chengdu à partir de 18h50 ; et je n’étais pas tout près de la gare. Je stressais donc un peu car je n’étais pas au même endroit que là où je suis arrivée mais plus loin encore. Mais encore une fois, une dame m’a aidé, elle m’a dit de prendre le bus n°3 qui allait vers la gare routière justement. Dans le bus, une autre fille allait à Chengdu donc on a fait la route ensemble, c’était sympa.

Je suis donc arrivée vers 20h30 à Chengdu, mais porte sud alors que mon hôtel se situe centre ouest. J’ai donc pris un taxi, et payé 20yuans. Il m’a grugé forcément, puisqu’il a pris le périphérique alors qu’on en n’avait pas besoin. Vous comprenez bien pourquoi j’évite de les prendre ces taxis, quelques soit la ville ! Après avoir mangé (pas excellent), j’ai papoté avec ma colocataire française et dodo.

3 juin 2011

Chengdu Xi’an part 1

 

P1020471Ce jeudi 2 juin, je suis donc partie pour Chengdu avec une petite escale à Jinan. J’avais fait en sorte de ne pas arriver trop tard pour ne pas être fatiguée dès le début de mon excursion. Donc je suis arrivée à l’aéroport de Chengdu vers 20h. J’ai pris une des navettes entre l’aéroport et la ville pour 10 yuans (1€) et ensuite j’ai marché trois petits quarts d’heure vers l’hôtel. Toujours choisi grâce au routard, l’hôtel était sympa et pas trop cher (40yuans). Je me suis retrouvée dans la même chambre que quelques chinoises et une française de 64ans, vivant en Malaisie depuis 45ans. Aucune attache, pas d’enfants, elle n’a jamais travaillé dans une entreprise de sa vie. Elle vit de petits boulots (elle a travaillé dans un village de pécheurs…) pour pouvoir ensuite voyager : un personnage intéressant. Elle aime la Chine (notamment Jinghong dans le Yunnan) et voyage par là en ce moment avant de repartir vers une autre destination. Je me suis donc couchée vers minuit.

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31 mai 2011

repos post Shanghai

 reposCe repos bien mérité s’est imposé les 3 jours suivants : petites siestes l’après-midi, pas couchée trop tard, et grasse matinée le mercredi matin (je n’ai pas cours). Cela m’a valu de ne pas pouvoir parler avec mon chéri…  Mais un autre voyage était prévu le jeudi suivant : vers Chengdu et Xi’an. Il me fallait donc être en forme pour ces visites.

Vous remarquez que je marche beaucoup dans les villes, et que je me perds pas mal, il faut l’avouer. Mais je fais en sorte d’éviter de prendre les transports : je ne connais pas les lignes de bus, et les taxis me grugent à chaque fois, ils sont chers tout simplement. Le moyen le plus économique pour moi est donc de marcher. Concernant le fait de me perdre, souvent (alors que normalement, j’ai un bon sens de l’orientation), c’est que les rues ne sont pas facilement indiquées comme nous. Lorsque j’arrive dans une grande rue, il faut que je cherche le nom de la rue et son sens (où sont le nord et le sud), et parfois, ce n’est pas indiqué, car le croisement où je suis n’est pas important. Donc je marche jusqu’au croisement suivant, et là je me rends compte, grâce au panneau, que je suis allée dans le mauvais sens, alors je reprends la rue à l’envers… Ca m’est beaucoup arrivé à Suzhou, et c’est pour cela que j’ai perdu beaucoup de temps et que je n’ai pas pu faire tous les jardins de la ville.

30 mai 2011

Voyage Shanghai – Suzhou part 4

P1020335Et cette troisième journée, mes jambes ont eu du mal à la faire. Je suis allée au Yu Garden, un des jardins les plus connus et les plus visités de la Chine. Il y avait également un Garden Bazar tout autour, ce sont plein de boutiques d’objets traditionnels (pour touristes) dans des bâtiments traditionnels (refait). C’est le tout nouveau vieux Shanghai. Au centre, il y a un petit pont en Z qui va vers une maison de thé au milieu d’un petit lac plein de gros poissons. Ces ponts en Z empêchent les démons d’aller jusqu’aux maisons car ils ne savent pas négocier les virages. Il y en avait dans tous les jardins que j’ai pu voir.

Il y avait beaucoup de monde dans le bazar, mais heureusement, assez peu dans le jardin. J’ai donc pu l’apprécier par sa tranquillité et sa beauté. Après ce jardin, j’ai fait les boutiques !! Je me suis achetée deux hauts traditionnels chinois, un noir et rouge et l’autre bleu. J’ai bien négocié car elle le vendait à 250yuans un seul, et je n’avais que 265yuans sur moi. Alors, j’ai eu les deux pour ce prix-là. Ils ne vous laissent pas aller à la banque car ils ont peur que vous ne reveniez pas…

J’ai marché ensuite vers la concession française en me disant que je vais trouver un restaurant chinois pas trop cher sur la route. Eh bien non ! Je voulais m’asseoir pour me poser et les seuls restaurants que j’ai pu voir, c’est les grignottes typiquement chinois (stands). A 13h30, j’ai vu un restaurant italien, bon, j’avais tellement faim que je me suis dit, allez hop, on va se faire plaisir. Après une attente qui m’a semblée longue (les Barilla se cuisent moins vite que les pates chinoises), j’ai eu un petit plat de pâtes carbonara. J’ai donc payé 88yuans pour un jus d’orange et un petit plat (j’avais encore un peu faim après, oups).Si ça n’aurait pas été aussi cher, j’en aurais pris deux, pour dire.

Néanmoins, ventre rempli, je suis allée aux musées de Sun-Yat-Sen et de Zou Enlai, deux hommes politiques importants pour la Chine vers les années 1920 et 1940. Ils habitaient des maisons françaises dans la concession. Les maisons ressemblent un peu aux parisiennes, peu larges mais hautes. Mais ici, ils avaient une excuse, la vie était très pauvre par ici en ces temps.

Il était 17h quand je me suis dit que ça serait bien d’aller à l’aéroport. Mon avion était à 21h donc j’avais le temps, mais c’est surtout que je ne tenais plus sur mes jambes, elles me faisaient mal et je ne pouvais pas aller plus loin. Alors j’ai pris le beau métro pour 7yuans (et pas 8euros/80yuans vers CDG) vers l’aéroport de Pudong, à 40km de la ville. J’ai donc eu 1h30 de trajet. J’ai bien fait, donc. Et ensuite, j’ai pris tranquillement mon billet d’avion, j’ai mangé (rebelotte : 80yuans) et hop, prête à embarquer. Vous vous doutez que j’avais hâte de rentrer. Hé bien, l’avion a eu du retard !!! Une heure de retard et donc à attendre dans la salle d’embarquement pour une raison que j’ignore. Mais au moins, à minuit, j’étais arrivée à Dalian, et pas dans un autre aéroport. Un gros dodo s’est imposé.

29 mai 2011

Voyage Shanghai – Suzhou part 3

 P10108352ème journée de voyage donc de passée à Shanghai. Je suis allée en premier au Bund : une superbe esplanade que j’ai adorée. J’y ai passé toute la matinée pour dire. Pour résumé, c’est une esplanade près du fleuve Huangpu (de l’eau donc, havraise que je suis), avec d’un côté le quartier ancien avec de beaux immeubles européens années 1900 et de l’autre, la ville nouvelle Pudong avec ses tours parmi les plus hautes du monde. Le contraste donne un effet vraiment charmant au lieu. Et cette esplanade (qui n’existe pas près de la Seine à Paris, ne rêvez pas !) est totalement piétonne : pas de deux-roues qui vous slaloment. Comme elle est surélevée, on n’entend pas trop les voitures (de toute façon, je ne sais pas encore pourquoi, mais les voitures chinoises font moins de bruits que nous, c’est plaisant). J’ai donc marché une petite heure sur cette esplanade et pris PLEIN de photos !!

Ensuite, je suis partie faire un petit tour sur le fleuve Huangpu en bateau. Ce fleuve est plus petit que la Seine en longueur, mais 3x plus large (peut être pour cela qu’on n’a pas l’impression de confinement). Il y avait un groupe d’européens à coté de moi, j’ai sympathisé avec l’un des couples, ils étaient allemands. J’ai donc réussi à comprendre un peu, mais parler, ha !! Dur dur ! J’ai vraiment perdu, mais quand on est dans un programme intensif chinois, bah on perd le reste, forcément. En tout cas, la situation m’a bien plu : une française en Chine parlant allemand. Je peux utiliser toutes mes langues : français, chinois, anglais par extension (car pas tout le voca), et allemand.

Après cette petite balade d’une heure, j’ai (re) traversée l’esplanade mais jusqu’au bout : jusqu’à un pont très connu construit en 1907. J’y ai vu un certain nombre de jolis mariés pour faire des photos. C’est vrai que le cadre est super : être sur un pont de 1907 avec en fond les tours de Pudong d’aujourd’hui. Je suis allée manger au Subway : impossible de trouver un restaurant chinois, c’est pour cela que la vie est chère dans certains quartiers, il n’y a que des restaurants européens où l’on paye plus cher le plat que la nuit en dortoir.

 Je me suis ensuite dirigée vers la rue de Nankin, Nanjing Lu. Ce sont les champs Elysées locaux avec des boutiques très occidentales : Rolex… Contrairement aux champs Elysées toutefois, la rue est en majorité PIETONNE !! C’est plaisant. Cette rue part de l’esplanade du Bund pour aller vers le parc du peuple (people’s square). Je me suis baladée dans le par cet y ai vu deux musées : le musée de l’urbanisme de Shanghai, c’est un musée qui parle de ce qu’était Shanghai au début (arrivées des européens), ce que c’est devenu, et même ce que cela va devenir (maquette géante de la ville). Un musée assez intéressant avec des belles photos d’époque pour faire des comparaisons. Merci Isabelle de me l’avoir conseillée. Je suis ensuite allée au musée de Shanghai (gratuit et pas seulement que le premier dimanche du mois). C’est un musée relatant la Chine a travers son art : sculptures, la monnaie (pièces et billets), les habits traditionnels, le mobilier, les peintures (fermé), pièces de porcelaine, de jade, de bronze… Etant arrivée à 16h et le musée fermant à 17h, je n’ai pas eu le temps de tout faire, et j’ai été assez rapide dans la visite. En gros, il faut plus d’une heure pour le faire. C’est un très grand musée, très intéressant pour connaitre la Chine.

Après ce parc fini vers 17h, vous pourriez vous dire que ma journée est bien remplie. Eh bien non !! On ne lésine pas quand on visite avec moi !! J’ai donc pris le métro pour aller voir les tours de Pudong, en traversant le fleuve. Après une petite marche autour de ces gratte-ciels dans des rues bien larges et avec pour centre un petit parc mignon comme tout (de la verdure, c’est quand même sympa dans ce genre d’endroit – Mr. Le responsable de la Défense, si vous m’entendez…). Le confinement parisien ne s’est donc pas ressenti. Je suis allée vers la Jinmao Tour, 8ème tour la plus haute du monde aujourd’hui, avec 88 étages et située au n°88 Century avenue (88, symbole de bonheur pour la Chine). Après une bonne queue qui se résorbe vite grâce à la rapidité des deux ascenseurs : les 88 étages en 45 secondes, me voilà la reine du monde. Je suis restée une bonne heure, pour profiter de la vue de jour comme de nuit.

Après un repas au Macdo (il était 21h donc les autres restaurants sont fermés), je me suis baladée sur l’esplanade côté Pudong, j’ai pris le métro pour retourner du côté Shanghai, et je me suis baladée sur l’esplanade côté Bund pour prendre de belles photos de nuit. Les photos ne sont pas faciles car tous les bâtiments sont éclairés, si on ne met pas le flash, c’est un peu flou, mais si on le met, les couleurs sont ternies. Je suis donc rentrée à 22h30 à l’hôtel, toute fatiguée, car là j’avais marché entre 9h et 22h30 avec peu de pauses.

28 mai 2011

Voyage Shanghai – Suzhou part 2

 P1010683Et effectivement, ce fut une très grande journée de marche. J’étais au nord-est de la ville et je suis descendue au sud, puis sud-ouest, puis centre-ouest, (puis centre-est et enfin nord). J’y ai vu trois beaux jardins pour la matinée (le principal de la balade à pied à travers la ville) : de très beaux jardins peu exploités par les guides touristiques ; il y avait donc très peu de monde et j’ai pu apprécier la tranquillité des lieux. Après le troisième jardin : le jardin de la culture, je suis retournée vers l’est pour voir les deux jardins les plus visités de la ville et presque de la Chine finalement. Et oui, arrivé au premier, il y avait au moins 6 cars dans la cour, et une bonne populace qui ne se composaient quasiment que de groupes touristiques chinois. Il était pourtant 16h (fin de journée, je n’étais pas dans le rush-hour). Effectivement, le jardin était superbe mais j’ai eu du mal à l’apprécier totalement à cause de toutes ces fortes voix (vous avais-je dis que les chinois parlent extrêmement fort ?). On n’entendait pas le pépiement des oiseaux comme dans les autres jardins, mais le brouhaha des hommes. Difficile donc d’apprécier la tranquillité des lieux car un jardin est sensé être reposant. Je me suis crue, non pas dans un bac de poissons, mais un bac de touristes. Après être ressorti de ce joli bazar, j’ai fait les boutiques (eh bien, je suis une touriste !!). J’ai acheté deux belles toiles, un peu comme le canevas mais autrement : une spécialité de Suzhou. Bon, je n’ai pas acheté les vrais de vrais (hors de prix, mais c’est normal pour le travail fourni), mais une version industrielle avec des toiles que l’on retrouve dans toutes les boutiques autour des jardins.

J’ai voulu aller ensuite au dernier jardin de Suzhou : le plus connu, le plus visité, et le plus cher de la ville. Mais à 17h, il était fermé (alors que c’était marqué 17h30 sur le routard). Tant pis, voir 4 jardins, c’est déjà pas mal… Car après cela, il me fallait aller à Shanghai. J’avais le choix entre le bus ou le train, les gares étant très proches l’une de l’autre, au nord de la ville. J’ai préféré prendre le train, car pour un prix équivalent, le train met 40 minutes et le bus 1h30. Sur le chemin vers la gare, j’ai vu un couple chinois qui allait également à Shanghai donc nous avons fait route ensemble jusqu’à l’arrivée. Ils ont pu m’aider à acheter mon billet, et donc d’éviter de tourner en rond dans la belle et grande gare toute neuve de Suzhou. Nous avons attendu 30 minutes avant de prendre le train (un repos bien mérité), et hop ! Le train ressemblait aux trains ICE allemand ; bien loin des vieux Corail de la SNCF donc. Le confort était super : je me croyais en première classe avec magazines pour bouquiner (comme en Allemagne d’ailleurs – je crois que la SNCF n’a toujours pas compris les mots « satisfaction clients »).  Nous avons mis moins de 30 minutes pour arriver à destination, un train très rapide donc. Vous ai-je précisé que cela m’a couté 41yuans, soit 5€ ??? L’approximatif en France serait le Rouen – Le Havre a un prix aujourd’hui autour de 15euros pour un confort bien moindre. Nous n’avons pas les mêmes valeurs, visiblement !! hum !! lol

Arrivée à Shanghai à 18h30 donc, j’ai quitté mes camarades de route pour aller vers le métro : tout neuf, similaire à Beijing. On respire dans le métro, les tickets sont recyclables (carte récupérée par les machines à la sortie du métro et réutilisée ensuite). Le métro de Shanghai est un peu plus cher qu’à Beijing : 3yuans sans changement de ligne, et 4yuans avec ; soit un coût de 0,4 ou 0,5euros. On est loin du 1,70euros du ticket de métro de Paris. Je vois bien les shanghaiens payer 15yuans leur ticket e métro. A ce prix-là, on y met notre paye. D’ailleurs, 15yuans, je le rappel, et donc l’équivalent d’un ticket de métro à Paris me permet de prendre DEUX repas en restaurant universitaire.

Je suis allée à mon Auberge de Jeunesse : groupe Mingtown hostel, people’s square guesthouse. Je le recommande vivement car il est tout neuf, avec chambres et sanitaires très propres, un restaurant à l’occidentale, un accès Wifi et il est proche des lieux de visite (20 minutes du Bund, 15 minutes du parc du peuple, 30 minutes du Garden Yu à pieds). J’ai payé 60yuans mon lit en dortoir 6 lits, ce n’est pas beaucoup pour une ville aussi occidentalisée que Shanghai. Après un bon repas italien (pâtes bolognaise), je suis allée au dodo à 23h. Il faut dire que j’étais complètement claquée !! J’en avais plein les pattes d’avoir autant marché dans la journée : de 9h à 18h non stop avec une pause de 30 minutes le midi pour manger.

27 mai 2011

Voyage Shanghai – Suzhou part 1

P1010443 Comme à mon habitude, je suis partie de jeudi après-midi vers l’aéroport de Dalian pour prendre l’avion jusqu’à Shanghai (aéroport de Pudong exactement). Je devais aller à Suzhou et je craignais de perdre beaucoup de temps à devoir aller à Shanghai city et ensuite prendre un bus vers Suzhou. Mais par chance (ou plutôt par bonne intelligence de la part des shanghaiens), des cars partent également de l’aéroport directement. Je suis donc allée au terminal des bus longues distances et j’ai pris mon bus vers Suzhou. Il y avait environ 2h de trajet, la dame à coté de moi a allumé son ordinateur pour regarder une série : Bones. Comme je me suis à moitié extasiée (lol), elle m’a filé un écouteur : de l’anglais sous titré chinois. Difficile à comprendre car je n’entendais pas tout, mais ça a passé le temps, c’était sympa.

Arrivée à Suzhou vers 20h30, je vois que c’est une ville en plein travaux : je crois qu’ils sont en train de faire un tramway sur l’artère principale de la ville. La chinoise m’a indiqué où aller jusqu’à l’hôtel : continuer tout droit jusqu’à la rue parallèle où l’hôtel se situe. J’ai mis trois quarts d’heure environ, en marchant pour la majorité le long de la rue, par absence de trottoirs. J’ai pris mon lit en dortoir 6 lits à l’auberge, c’est un peu cher pour une petite ville 50yuans, mais ce sont les effets du tourisme. Et puis, j’ai l’impression qu’il n’y a que dans le Yunnan que l’on paye 30yuans la nuit. J’ai ensuite été manger un steak frites (je me suis fait plaisir), mais ce n’est pas tout à fait pareil que chez nous la viande… Après ce bon repas, je suis allée direct au dodo pour être en forme pour le lendemain car une grande journée de marche était en perspective.

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